- péquenaud
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• 1936, -1905; d'un rad. pekk « petit, chétif » → 2. pékin♦ Fam. et péj. Paysan, rustre. ⇒ bouseux, plouc. « un tas de péquenots qui me paient d'une volaille ou d'un panier de pommes » ( Bernanos). « tout ce ministère de péquenauds » (Romains). Adj. Ce qu'il est péquenaud ! — On écrirait mieux pèquenaud, pèquenot.ÉTYM. 1936; péquenot, 1905; probablt d'un rad. pekk- « petit, chétif ». → Pékin.❖♦ Fam. et péj. Paysan, rustre (→ 2. Marre, cit. 1). — Adj. || Ce qu'il est péquenaud !1 (…) un tas de péquenots qui me paient d'une volaille ou d'un panier de pommes.Bernanos, Journal d'un curé de campagne, p. 95.2 (…) il ne nous reste plus qu'à souhaiter que tout ce ministère de péquenauds, vous et Caillaux mis à part, aille bientôt rouler cul par-dessus tête.J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. X, IX, p. 121.REM. On écrit aussi pecnot, pecquenaud ou pecquenot.3 Un Bressan, dit Paul Morel. C'est la première fois qu'il court ailleurs qu'autour de son village. Vingt ans. Un petit pecnot (…)Roger Vailland, 325 000 francs, p. 17.4 (…) la naïveté rustique symbolisée (… par) le pecquenaud (…)Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, p. 85.
Encyclopédie Universelle. 2012.